En librairie

C’est les vacances, n° 3, dir. Eugénie Zély

Avec les contributions de Rita Blume, Galiane Bergonzoli, Julia Piccolo, Théo Perrache, May Santot, Stella Kerdraon, Janna Zhiri, Ange, Théo Audoire, Charlotte Delval, Sabine Audelin, Anonyme, Clément Raveu, Ignacio Guzmán Arnaldi, Anne-Claire Andersen et Manoela Prates (dir. Eugénie Zély).

▶ Format (mm) : 120 × 180
▶ Nombre de pages : 128
▶ Prix (€) : 15
▶ Tirage : 500
▶ ISBN : 978-2-493534-20-0
▶ Graphisme : Aurélie (Sam) Massa
▶ Relecture : Louise Pachurka
▶ Illustration : Margot Soulat

C’est les vacances est une revue estivale à emporter à la plage. Elle est plus politique que romantique, plus littérale que métaphorique et donne un aperçu d’une scène de création littéraire émargée, mais puissante. Elle est dirigée par Eugénie Zély, autrice de Thune amertume fortune et lauréate du prix Pierre Giquel de la critique d’art 2023.

C’est les vacances regroupe des auteurices de plusieurs générations, des littératures narratives, poétiques, théoriques, autofictionnelles. La revue propose une multiplicité de voix, des anecdotes qui n’ayant l’air de rien dessinent des mondes, des relations et des façons de les dire désirables. Après un premier numéro articulé autour de la colère, un second autour de la résignation émancipatrice guidée par la voix de Dorothy Allison, ce troisième numéro prend comme point de départ, la question suivante : Qui a le droit à l’auto-défense et quels sont les moyens de cette auto-défense ?

C’est les vacances ! (mais pas la revue)

S’éloigner des écrans.

Cette année fut intense — on a publié 6 livres ! — et on a bien besoin de prendre un peu de temps pour nous.

Concrètement, ça veut dire qu’il vous reste encore jusqu’au 20 juillet pour faire des commandes sur notre boutique en ligne, après ça on s’éloignera de nos écrans (y compris d’Instagram et de Mastodon !) et de nos cartons quelques temps. On reprendra les envois postaux en septembre.

À la suite, un aperçu de ce qu’on prépare pour l’année prochaine. On a hâte de vous présenter ces publications ; on a hâte aussi de vous en dire plus sur la refonte de notre site internet !

Ce que les mammifères marines peuvent nous apprendre

Alexis Pauline Gumbs parle de Non-noyées sur France Culture

« Que nous apprennent les mammifères marines ? Dans son essai à la fois politique, méditatif et poétique, Alexis Pauline Gumbs réfléchit aux enseignements “subversifs et transformateurs” auprès des mammifères marines. Elle est l’invitée “culture” de Nicolas Herbeaux. »

Avec Alexis Pauline Gumbs, écrivaine américaine, chercheuse indépendante et poétesse.

« Notre invitée est écrivaine, poétesse, militante féministe noire et queer américaine. Son livre, paru en 2020 aux États-Unis, Non-noyées a été publié cette année en Français dans une coédition Burn~Août et Les liens qui libèrent. Elle nous partage ses leçons féministes apprises auprès des mammifères marines et sa relation avec l’océan. Cette relation, elle la doit en partie aux traditions ancestrales des Caraïbes lors desquelles on lance les bébés à l’eau pour qu’ils se souviennent comment nager : ce souvenir-là, celui d’avoir été jetée à l’eau, est resté en moi. Depuis, elle n’a cessé de nourrir cette relation avec les océans, dans ces îles des Caraïbes mais aussi sur d’autres côtes. »

À paraître, sept. 2025

Maisons d’enfance, coll. 39° 5, auror·404

Résumé :
Samaël retourne dans le bassin minier du Pas-de-Calais vider la maison qui l’a vu grandir. Alors assailli par les souvenirs des violences intrafamiliales que ces murs ont étouffées, il tombe amoureux d’un chercheur renommé. Lorsque cet universitaire l’invite dans sa résidence secondaire, le lieu a priori paradisiaque se referme sur Samaël de toute sa lourdeur bourgeoise. Brassant les notions d’héritage, le récit questionne la difficulté de faire famille autrement. Samaël peut-il se défaire des dynamiques d’emprise qui irriguent sa nouvelle relation ? Peut-il s’enfuir de la maison d’enfance ?

Présentation de l’auteurice :
auror·404 a grandi dans le bassin minier du Pas-de-Calais avant d’aller, de colocs en colocs, à Lille, Montréal, Bruxelles, Paris.

Iel développe une écriture fictionnelle depuis l’adolescence via des blogs et diverses participations à des fanzines. Cette écriture existe dans les creux d’activités salariées et d’engagements bénévoles. Son premier roman gravite autour de l’intimité, des notions d’héritage et de classe sociale.

Actuellement, iel vit en Bretagne et intervient dans la lutte contre les violences sexistes et sexuelles, la prévention des LGBTphobies et la réduction des risques et des dommages. Iel accompagne des collectifs artistiques dans leurs projets de médiation autour de ces thématiques. Iel pratique la pole dance de manière intermittente et, avec ses ami·es, cherche un·e mécène qui pourrait leur céder une maison (cinq chambres minimum, idéalement vue mer) afin d’y accueillir des enfants de l’ASE.

À paraître, oct. 2025

Ce qui tient, l’école de philosophie

Résumé :
Ce qui tient est un recueil de textes autour de la notion d’institutions mineures, écrit depuis l’École de philosophie, une école autogérée dans le Tarn-Et-Garonne. Recueil de philosophie politique, ce livre est aussi issu des questions pratiques et existentielles que l’école de philosophie se pose sur elle-même : sa forme comme institution et comme groupe, la pratique de la philosophie comme discours écrasant, et les manières de la pratiquer. Un enjeu s’en dégage : qu’est ce que cela veut dire pour un groupe de durer dans le temps sans se scléroser ?

Pour y répondre, la notion d’institution mineure fut mobilisée. Loin de se réduire à une proposition ne concer­nant que le fonctionnement de l’école, il s’agit ici de repen­ser, à l’aide de la philosophie, les manières de se lier au sein d’un collectif, d’un groupe politique ou d’une bande d’ami·es. Partir du principe qu’il faut pouvoir durer dans le temps pour imaginer une certaine forme de communisme et, de façon incidente mais pas secondaire, représenter une menace réelle aux yeux de nos ennemis, ne doit pas empêcher de penser les conditions de cette durée. Ainsi faut-il constamment pointer du doigt les rapports de pou­voir sur lesquels les groupes politiques se fondent, prenant le risque de les voir s’effondrer : Il faut savoir finir.

C’est les vacances, no 4

Appel à texte : date limite 1er octobre

L’appel à texte est :

« Qu’est-ce que je raconte quand ce n’est pas ma vie ? »

Merci d’envoyer vos contributions (10 000 signes max) jusqu’au 1er octobre à : revuecestlesvacances@proton.me au format PDF nommé de cette manière :
titre_prénom_nom_CLV4.pdf, et d’inscrire aussi ce nom de fichier comme objet du mail.